Le Chemin des Ancêtres : Différence entre versions
(Aucune différence)
|
Version actuelle datée du 26 janvier 2013 à 14:54
La chambre était obscure et enfumée. Les lampes magiques projetaient une clarté bleue verte sur des ustensiles assemblés sur le mur. Leurs formes, délicates en soit, promettaient aux malheureux une multitude de sensations uniques.
Quand tu vis des hommes encapuchonnés, habillés en blanc, la contraction a percé tes viscères. Tu savais qu`ils ne commettront aucune faute pendant l`interrogatoire et qu`ils te ne permettront pas de t’en aller de ce monde avant qu`ils ne t`arrachent toutes les réponses qu`ils jugent nécessaires.
Un des mages traça dans l`air quelques symboles incandescents. Tu sentis ton corps s’envoler. Tandis que tes articulations se déformaient pour s`ajuster idéalement au tableau pierreux qui avait surgis du mur opposé.
Après un moment quelqu’un a placé sur tes bras des rangés d`aiguilles fixées aux ceintures de cuir ton bourreau. Elles blessaient ton corps. Le sang sucré et chaud goutait lentement mais systématiquement sur le panel rocheux.
Un chant monotone perçait l`air.
Le panel commença à s`échauffer, à se remplir de ton énergie et de ta force. La clarté rouge palpitait et remplissait toute la pièce.
Tes sens furent prédominé par une vision des Montagnes de Métamorphose; tu étais la poussière entrainée par le vent, tu étais l`oiseau, tu étais le vent.
Tu allais à travers les pics élancés, les vallées cachées, pleines de la verdure. Une légèreté étrange et une liberté t’introduisaient dans l`état d`extase, tu sentais que tu t`approchais de… de la maison. Après un moment, un château surgit devant tes yeux, ou du moins quelque chose qui aurait put l`être, autrefois.
Tu sentis que ce lieu t`avais reconnu et te salua en propriétaire légitime. Il s’agissait de ta maison.
La mélodie monotone devenait plus calme puis mourut. Le tourbillon de conscience t`absorbait Hic et Nunc.
Tu te retrouvas seul, la chambre était complètement vide, tes tortionnaires s`en sont allés pour se réjouir du savoir dérobé. Du savoir de ton HÉRITAGE!